LUNDI 14 NOVEMBRE - 9H00
Diane Baratier animera une Master Class pour les étudiants en Métiers d’Arts et du Design (DNMADe) du Lycée Saint-Etienne. À partir d’extraits de films d’Eric Rohmer, co-fondateur de la Nouvelle Vague, inscrit dans le genre cinéma de « la réalité », Diane Baratier analyse la fabrication de l’image, aussi bien le découpage que la lumière, la composition, les raccords pour comprendre les intentions formelles du réalisateur en fonction des contingences matérielles. Découvrir la logistique mise en place par Eric Rohmer dans ses choix de production permet de définir son style.
LUNDI 14 NOVEMBRE - 14H15
De Stéphane Freiss
France, Italie - Drame - 1h40
Avec Lou de LAÂGE, Riccardo SCARMACIO
AVANT-PREMIÈRE
Une famille juive ultra-orthodoxe d’Aix-les-Bains se rend chaque année dans une ferme du sud de l’Italie pour un bref séjour afin d’accomplir une mission sacrée : la récolte des cédrats. Esther, la fille du rabbin, en pleine remise en cause des contraintes imposées par sa religion fait la connaissance d’Elio, le propriétaire de la ferme. Et si le face à face entre ces mondes était la genèse d’une autre histoire ?
Stéphane Freiss est un artiste au talent protéiforme. Tour à tour, les cinéastes et auteurs lui confient des rôles hauts en couleur et en diversité. De la prestigieuse Comédie Française au cinéma en passant par la télévision, son exigence et son goût pour les personnages complexes attirent de grands réalisateurs français et étrangers (Agnès Varda, Jacques Deray, Pierre Granier-Deferre, Claude Berri, Claude Miller, Steven Spielberg, Clint Eastwood, François Ozon…) et lui valent d’être reconnu par ses pairs : César du meilleur Espoir en 1989 pour son rôle dans Chouans ; Molière de la Révélation Théâtrale en 1992 pour C’était bien de James Sanders… En 2010 il incarne pour la première fois à l’écran l’écrivain Albert Camus. En 2011, il réalise un court-métrage It is Miracul’House plusieurs fois récompensé. En 2018, il triomphe dans Le Fils de Florian Zeller. Aujourd’hui, il présente son premier long-métrage en tant qu’auteur réalisateur.
LUNDI 14 NOVEMBRE - 18H15
De Ryôta Nakano
Japon - Comédie dramatique - 2h07 / VOST’
Avec Kazunari NINOMIYA, Makiko WATANABE, Satoshi TSUMABUKI
Depuis ses 12 ans, seule compte la photographie pour Masashi. Quand il réalise que ses parents et son frère ont renoncé à leur passion, il décide de les mettre en scène : pompier, femme de yakuzas, pilote de Formule 1...Devant l’objectif de Masashi, toute la famille se prête au jeu pour permettre à chacun de vivre ses rêves de jeunesse. En 2011, après le tsunami, Masashi découvre que les photos ont aussi une fonction mémorielle.
Ryôta Nakano est un réalisateur et scénariste japonais originaire de Kyoto. Il a obtenu le prix du festival Skip City International D-Cinema en 2012 pour le film Capturing Dad où il était déjà question d’aller photographier quelqu’un : un père qui avait quitté sa famille depuis longtemps mais dont l’épouse envoie leurs deux filles le photographier à l’hôpital où il est en soins palliatifs. En 2016, son film Her Love Boils Bathwater a eu un succès retentissant au Japon.
LUNDI 14 NOVEMBRE - 21H00
De Marie-Castille Mention-Schaar
France - Drame, biopic - 1h50
Avec Oulaya AMAMRA, Lina El ARABI, Niels ARESTRUP
AVANT-PREMIÈRE
À 17 ans, Zahia Ziouani rêve de devenir cheffe d’orchestre et sa soeur jumelle, Fettouma, violoncelliste professionnelle. Bercées depuis leur plus tendre enfance par la musique symphonique classique, elles souhaitent à leur tour la rendre accessible à tous et dans tous les territoires. Alors comment peut-on accomplir ces rêves si ambitieux en 1995 quand on est une femme d’origine algérienne et qu’on vient de Seine-Saint-Denis ? Avec détermination, passion, courage et surtout le projet incroyable de créer leur propre orchestre : Divertimento.
Productrice, réalisatrice, scénariste, Marie-Castille Mention-Schaar a réalisé Ma première fois (2012), Bowling (2012), Les Héritiers (2014), Le Ciel attendra (2016), La Fête des mères (2018) et A Good Man (2021). Elle puise assez souvent son inspiration dans des faits d’actualité. Pour son septième long-métrage, la cinéaste retrace la trajectoire emblématique de l’intégration et de l’engagement de Zahia Ziouani, créatrice dans les années 90 de l’orchestre symphonique Divertimento (qui existe toujours) et qui est devenue une cheffe d’orchestre reconnue dans le monde entier.